Comment se reperer avec les placements immobilier ?

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Les placements immobiliers sont nombreux et les objectifs de rémunération diffèrent selon les investisseurs.

Car la pierre attire toujours autant les convoitises, des particuliers qui cherchent à se constituer un patrimoine en passant par des professionnels qui investissent pour des locaux, il y a de multiples raisons d’investir dans l’immobilier et toutes sont valables.

Les 20 dernières années nous ont démontré que l’immobilier reste une valeur sûre en matière de placement et d’investissement, mais il n’est pas sans risques comme en témoignent les années 2007 et 2011. La crise des subprimes a mis en lumière certaines dérives, notamment concernant l’endettement des ménages.

Un investissement immobilier doit être un acte réfléchi et sur du long terme.

Quels sont les types de placements immobiliers ?

Pour commencer, prenons le contrepied à l’immobilier standard en parlant des SCPI. Une SCPI est une société civile de placement immobilier, qui a pour vocation de réunir l’argent d’épargnants désireux d’acquérir de l’immobilier professionnel sans les contraintes des propriétaires. Les investisseurs sont porteurs de parts de SCPI, librement cessibles, à hauteur du capital investi. Gros avantage pour ce type de placement, la possibilité d’accéder à des marchés à fort potentiel et à fort capitaux, traditionnellement réservés aux institutionnels et grandes fortunes. La SCPI est donc de la pierre-papier.

Autre type de placement immobilier, l’immobilier de résidence, qu’il soit pour une résidence principale, locative ou secondaire. Ce marché pour les particuliers est organisé avec le concours d’agents immobilier, de courtiers et de banques. Le maître mot est capacité d’endettement car le recours à l’emprunt pour les particuliers est strictement encadré avec des normes à respecter (tout du moins en France). 2 cas de figure peuvent intervenir : un particulier  autofinance l’acquisition de sa résidence avec ses propres deniers ; soit il a besoin de s’endetter pour acquérir un bien immobilier et dans ce cas sa situation personnelle et professionnelle va être analysée afin de vérifier s’il présente toutes les garanties pour que le remboursement s’exécute dans des conditions optimales. Dans le cas d’une acquisition locative, la variante complémentaire sera le loyer dégagé par l’opération que l’investisseur pourra intégrer dans ses revenus futurs.

Qui dit investissement dans l’immobilier locatif dit défiscalisation. L’objectif dans le cas présent est avant tout le gain fiscal réalisé grâce à l’opération immobilière. Les lois de défiscalisation sont régies par des contraintes d’engagement en tant que propriétaire. Exemple, le dispositif PINEL, permet d’acquérir un bien neuf et le mettre en location sur une durée déterminée (6,9 ou 12 ans). Le secteur géographique, la durée de réalisation du chantier ou les normes énergétiques à respecter sont également des facteurs à prendre à compte pour l’éligibilité du dispositif. Avantage net dès la première année pour l’investisseur, une réduction de l’impôt sur le revenu actée chaque année.

D’autres solutions immobilières existent, comme le crowdfunding, qui est un investissement participatif et qui permet d’accompagner et de soutenir des opérations immobilières.

L’investissement en immobilier reste un des placements préférés des Français au même titre que l’assurance-vie pour l’épargne classique. Prudence tout de même avec les SCPI ou d’autres dispositifs, vérifiez la qualité des opérateurs et ne vous engagez pas avant d’avoir pris connaissance de toutes les modalités.

 

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